De Mucey
Ennéasyllabes confinés
À moi, l'enfermement apathique
Pour qu'aux tréfonds je me déchiquette
Et brise l'air asymptomatique.
Entre ces murs la vie léthargique
Fait lâcher la poudre d'escampette,
Cernée par les stats cadavériques.
Fauteuil paralysant enracine
À cran sur l'écran pour toute vie
Des touches sortent de blafards signes.
Confiné aux confins de moi-même,
Cadenassé de gestes barrières,
J'étreins la condition inhumaine.
Le vide éventre ce qui subsiste
En silence et surtout sans toucher
Le sens perdu de ce qui existe.
Gisant sans masque et les deux mains nettes,
Quatre murs, un plafond, un plancher,
Détresse exécutoire s'entête.
******
Dans ces intimes catacombes
Je désarticule mes équilibres
Au fil des décombres
Par des osselets qui vibrent.
******
1h23
Tempétueux, le vent avale, dans l'outrance,
1h32
Ses proies projetées dans d'insatiables fréquences ;
2h
A son vacarme dévoreur d'angles tordus
S'enroule l'insomnie du piteux éperdu.
2h55
Toujours éveillé pour l'agonie du condamné : même ton clavier me laisse de côté.
3h18
L'impossible tréma, pour simplement le désigner, parachève le trauma de l'innommé...
1h32
Ses proies projetées dans d'insatiables fréquences ;
2h
A son vacarme dévoreur d'angles tordus
S'enroule l'insomnie du piteux éperdu.
2h55
Toujours éveillé pour l'agonie du condamné : même ton clavier me laisse de côté.
3h18
L'impossible tréma, pour simplement le désigner, parachève le trauma de l'innommé...
******
Dans le nid de tes bras, ma joue sur ton sein chaud,
Je renais sans un cri, juste d'heureux soupirs,
A respirer le bien je m'évite le pire :
Qu'on m'arrache de toi pour ce monde-cachot.
Je renais sans un cri, juste d'heureux soupirs,
A respirer le bien je m'évite le pire :
Qu'on m'arrache de toi pour ce monde-cachot.
******
Je t'aime en tous sens : à l'endroit, à l'envers et contre tous,Je te vénère comme l'ère évidente de mon existence réelle,
Je t'adule et mes bulles de vie fusionnent avec les tiennes...
Pour m'abriter sous le toit de la deuxième
Avant de m'engager sur le chemin zigzaguant de la troisième
Et de me hisser vers le point d'orgue de la quatrième.
De là, me jeter vers l'assise molletonnée des cinquième et sixième :
Enfin, de retour, au seuil rassurant de la septième.
Toi, en sept lettres, comme la providentielle semaine de ma vie, pour toujours recommencée...
******
Fractales
en cristal
La sueur m’écarte du monde
Crève
Terreuse mélancolie inonde
Sans trêve
Que les grains de soi carbonisent
Crève
Terreuse mélancolie inonde
Sans trêve
Que les grains de soi carbonisent
L’antimatière grise
Que la sépulcrale fièvre attise
L’onde
Affriolant ruisseau pour chairs en morceaux
S’épuiser en illusoires garrots
La saison sèche éventre
Que la sépulcrale fièvre attise
L’onde
Affriolant ruisseau pour chairs en morceaux
S’épuiser en illusoires garrots
La saison sèche éventre
Jusqu’aux cimes en charpie
Pissez haut !
L’arable contrée écrase ses
fruits
Pour un jus de crampes
Gratte ton cratère
Littéraire fractale
Se briser oui mais sans
régularité
Rugueuses lignes en fuite
Fragmentaire complexité
Reste ton eau, ta moelle
A saler pas trop vite
En une mélodie différentielle
Musine
au cœur de moi dérive l’algorithme
Fonte ès aqueuses
complications
Allergiques victuailles du
cellier
La solde du napalmisé
Tresse sa crucifixion
Les tripes sur les bras
Le gueuleton des gras rats
Ouvre ta gueule que s’y
écartèle
La carcasse se contracte et
craque
Ses lambeaux à mâcher sur sa
stèle
En vrac
Traque la sanguinolence
Aux pores sans attache
Rumine l’ambivalence
De la foi sans loi
Parqué dans ce crâne privé
d’or
À l’alentour horizontal
Le sablier s’ensable
Le temps s’embue et se tord
Douleur qui consume
Sur un rivage déserté
Brillent les flocons de Lune
Qui se montre solaire
Loin des enclumes
D’hier
Près des atours
Du jour
Pour une éternité
À deux mains croisées.
À deux mains croisées.
À effleurer ou caresser,
À embrasser et respirer :
Ta peau a le grain qui dit vrai,
Tel un fruit de velours qu’on ouvre
Des doigts et paumes qui se fraient
Une voie sur derme qui prouve
Que la beauté vient du toucher.
******
Variactions alphapoétiquesAdoucissons ces pointes en équilibre bouleversant,
Blottissons-nous pour que l'espace ondule de caresses,
Chatoyons nos courbes aux lueurs dansantes,
Déambulons sans fil pour des trajets ébouriffés,
Entonnons l'air fruité pour mieux enjamber la foudre,
Forgeons chaque parcelle de l'ivre gravitation,
Gravons, sans le taire, notre initial havre,
Huchons nos empreintes là où seules les ailes s'idéalisent,
Instillons ici-bas quelque cime jubilatoire,
Joignons, avant la fusion, nos aimantés karmas,
Kidnappons fougueusement l'étreinte qui libère,
Lutinons l'un l'autre en variations magnétiques,
Magnifions les coins et recoins lyonnais où se nicher,
Nageons entre Rhône et Saône pour une confluence orgasmique,
Ouvrageons notre histoire paroxystique,
Pouponnons l'infatigable renaissance de notre quête,
Quintessencions nos berges telles d'insubmersibles rives,
Respirons en chœur, que se confondent nos souffles,
Semons sans peur pour aviver nos traces,
Tournoyons jusqu'à l'intime tournis qui nous fait un-e,
Unissons-nous ! Voracement !
Verdoyons ainsi sous des cieux werthériens :
Waouh ! sans être
Xylographes,
Youpi !
Zigzaguons en apnée...
******
La sourde nuit frappe mon teint crépusculaire,
Au coin de l'infini convulse mon calvaire
Au point de m’agripper aux rondeurs de la Terre
Et d'un coup expirer pour qu'enfin on m'enterre.
******
Instinct, intuition, réflexion à l'unisson
M'incitent à t'aimer jusqu'à l'ultime frisson.
Si, avec l'usure, je devais renoncer,
Les pires tortures saigneraient mes pensées.
******
Du temps qui passe tu démultiplies les instants, dépassant leur linéarité,
Du temps qu'il fait tu enchantes les variables, réveillant la luminosité,
De mon cœur qui bat tu affoles le rythme et musicalise les pulsations,
Du monde qui tourne moins rond tu libères la rotondité mouvante,
Des lois physiques tu extraies les signes artistiques et leur dimension métaphysique,
Aux confins mythologiques tu réconcilierais les dieux chamailleurs par ta centralité.
******
Mes rivages coulent, avalant leurs trésors saignés à l'épicentre. Plus jamais de simagrées avec ce qui torture mon horizon ; le néant se débonde, atrophie chaque intention de vie : terminale agonie, espérance spectrale. Éradiquer mes chaos ne fera rien éclore : au trop-plein suivra le vide, le Rien régurgité. Fuir cette ténébrescence existentielle ou s'en repaître pour mieux la jauger ?
Je me suis déjà retiré de tout. Ne me restait que ce si fragile îlot désormais submergé. L'intime atrocité d'un manque sans fin : la désagrégation psychique craquera ce qui me reste d'humain. Rendre les larmes pour une peine cataclysmique, fendre mon âme effilochée pour étouffer en dérisoire tragique, expirer sans plus une parcelle d'aspiration : mon tracé s'enfonce jusqu'au dégoût universel.
******
Malaxer la terre : que germe ta nature,
Aspirer de ton air arrime l'ossature,
Attiser notre feu pour qu'ondulent ses langues,
M'irriguer de ton eau et contrer ce qui tangue...
******
Coupe de chair : paumes et doigts à ton visage,
Nos bouches s'aspirent en élans orgasmiques,
Nos sources rejointes, enfin s'aimer sans âge.
******
Maintenu en charpie sur un seuil sans entrée,
Me tyrannise, aiguisant ma vaine douleur,
Avant le coup sans grâce : mon cœur éventré...
******
En déraison,
Je sème
UN PEU mon passage de moins en moins en vie,
Je saigne
Je saigne
BEAUCOUP sans rivage et à flux perdus,
Que s'éteignent
PASSIONNÉMENT les lambeaux incandescents,
Que s'enterrent
Que s'éteignent
PASSIONNÉMENT les lambeaux incandescents,
Que s'enterrent
À LA FOLIE les traces d'une âme qui gît,
Tout serait ainsi résolu ?
PAS DU TOUT.
******Tout serait ainsi résolu ?
PAS DU TOUT.
Ton absence...
Dévitalise mon existence ;
Ton retrait...
Fait s'abattre des couperets ;
Ton silence...
Décuple ma souffrance ;
Ton éloignement...
Finit par me crucifier dément ;
Ta distance...
Assèche l'espoir de mes transes ;
Cette séparation...
Achève mon organique dilution.
******
Transcendance lyonnaise :
Avec toi, ma Musine,
La Croix-Rousse se transmue Brune Résurrection,
La Presqu’île parachève son insularité,
La place Bellecour étend sa vaste splendeur,
Grange Blanche s’érige Ferme d’albâtre,
Le Vieux Lyon, d’une traboule l’autre, a l’allure d’un fougueux félin,
La Part Dieu nous délivre ses morceaux divins...
Avant ton déchirant départ, mon Amour.
******
Ma Musine,
Presse-toi fort contre moi que je respire mieux,
Couvre mes yeux de tes mains que je voie au loin,
Ta langue dans mon oreille et je percevrais des merveilles,
Tes lèvres aux miennes me délectent sans fin.
******
A tes doigts dont je veux m’éprendre
J’esquisse des lèvres hardies,
Et ta bouche me laisse entendre
Sa pulpe aux saveurs enhardies.
******
A expirer sans retour.
Ce ver me ronge au pied de la rime perdue…
Se perd en songes aussi minants qu’éperdus…
******
A toi l’implacable éloignement,
A moi l’impalpable enlisement.
******
Absence obsessionnelle
Sacrificiel silence
Démence exponentielle
Existentielle carence.
******
Au jour de toi la transe arrime son fol âge,
Au feu de toi vibre l’ascèse sans grillage.
******
Au moindre signe, à l’amorce de ton retrait,
Suit une hécatombe intime, bourrasque féroce
Qui rend l’alentour et l’horizon sans attrait,
Me laissant déchiré, à l’agonie atroce.
******
Avec toi je tutoyais les cieux,
Sans toi me restent les abysses oppressants.
Aux affres sans ta main,
Je perds tout’ ma raison
Aimons, aimons,
Que cela dure :
Liés comm’ deux maillons.
Entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, il existe l’infiniment aimant : Nous !!!
******
Avec toi, Musine,
L’aube émerge en nuances boréales plus émouvantes…
Avec toi, ma Musine,
La matinée câline par de douillettes courbes tellement engageantes…
******
Avec toi,
Mes fulminations s’humanisent adoration,
Ma fibre morose irradie de belles choses,
Mes angles morts s’éclairent de la vie que tu mords.
Radieuse Musine, tu enfantes ma vie à hauteur d’homme heureux.
******
Boyz II Men et leur velouté vocal
Jalonne ma soif de te mériter,
Ô féminité luminescente incarnée :
Naviguer vers toi tel un fluide général.
Je paraphe ma destinée de ta substance
Existant pour cette union d’évidence
Qui, au-delà de toute contingence,
Ébullitionne la texture des sens.
******
Cette âme en fougue submergea,
Au cœur, mes ondes infinies,
Magnifie l’ère d’une aura
Irisée aux cils de sa vie,
Lie nos souffles arqués au ras
Le ciel : en transes ne dévie
Aucun sens qui fut, est, sera.
******
Comme il est long le temps sans toi ma féminine…
Comme il est de plomb le sablier sans Musine.
******
Cueillir à la rosée
Assoiffée d’élégance,
Matinée sans urgence,
Intime à l’embrasé
Liquide où vivre en transes
La Fleur ivre, attisée
Au souffle de ta danse.
******
Depuis les berges du Rhône
Mon amour pour toi résonne.
Depuis la place Puvis de Chavanne,
Sentir tes baisers qui fleurent à mon âme.
Depuis la très longue rue Cazeneuve,
Je t’enlace bien fort avant qu’il ne pleuve.
Depuis la rue Richelieu
Je te devine en tout lieu.
******
Des râles pour toute mélodie,
Des larmes comme seul horizon,
Plus le goût de rien,
Un toucher glacial,
Une senteur mortifère :
Me voilà résumé.
******
Deux êtres aériens qui, par une brise enchanteuse, trouvèrent les courants les portant l’un vers l’autre… comme une évidence cosmologique.
Depuis lors ils ne pouvaient plus rien faire l’un sans l’autre au risque que l’un manque d’oxygène et de courant porteur…
Ils s’aimaient comme jamais ce sentiment n’avait été incarné… et chaque battement de leurs ailes angéliques engendrait de merveilleux arc-en-ciel.
Alors ils se prirent dans les ailes l’un de l’autre et atteignirent ainsi les plus insoupçonnés sommets d’humanité.
Depuis ce jour est né un fabuleux univers : l’il d’elle… que jamais plus ils ne quittèrent.
******
En connexion avec toi… aux neuf mois !
Symphonique entente à sanctuariser. 275 jours d’ivresse émotionnelle.
Je suis là pour les 6 600 heures où tu as humanisé mes pensées.
396 000 minutes que nous nous rapprochons comme autant de petits gestes magnétiques entre nous…
Vingt-trois millions sept sent soixante mille battements de cœurs partagés au rythme des secondes qui ont forgé notre inextinguible gestation… à coucher en délicatesse.
******
En parcourant cette luxuriante Nature,
Je vous vois au pas vif, le trot doux, galop sûr.
******
En ta présence
Mes tourments fondent au firmament,
Mes angoisses s’effacent aux cieux luisants.
En ta présence
Mon calvaire reste en terre,
La souffrance cède à l’effervescence…
******
Être en ta présence
Exhausse mon existence,
Avoir ton amour
Magnifie mes jours.
Faire le contour de ta silhouette
Dessine le pourtour de mon affect.
******
Femme de flammes tu embrases mes lèvres,
Ta bouche d’eau fruitée je l’aspire comme une évidence moléculaire,
Sur tes terres charnelles je creuse mon nid en jouissive fièvre,
Ton air m’emplit : vivons notre univers sans répit.
******
Harassé, sur mon lit
Dans la position du gisant,
Désormais sans envie,
L’esprit agonisant.
******
Jamais je ne visiterai cette maison aux trésors de ton enfance,
Jamais plus de balades aux mains effleurées,
Jamais de roseraie allongé près de ma dulcinée,
Jamais plus de ciné embrasé,
Jamais de repos partagé après une série d’auto-tests cognitifs,
Jamais plus de repas et de boisson partagés l’un contre l’autre,
Jamais d’échappée dans ton auto pour une nature accueillante,
Jamais plus de trajets avec toi,
Jamais cette intimité offerte au Général,
Jamais plus tes lèvres aux miennes et ta langue aspirée,
A jamais je suis maudit.
******
Je me livre à toi, ouvrage aux pages sensibles,
Tu délivres en moi un caractère meilleur,
S’impriment les signes sans cadre de nos cœurs
Pour que l’œuvre sans temps soit notre intime bible.
******
Je perds pied dès que tu lâches ma main,
J’ai mal au cœur si je ne suis plus en ton sein,
J’ai le crâne en vrac lorsque ton esprit se met au loin.
******
Je te voudrais à mon bras,
Je te désire dans ma vie,
Pour que de tout ton éclat
Tu m’irrigues en charnelles mélodies.
******
Je tiens ta main pour parfumer mon après-midi,
J’écoute tes tendres chuchotements pour sentir battre mon cœur,
Je perçois ta bouche enhardie qui dévore mes lèvres mendiantes de tes baisers,
Je savoure le rythme de ton enivrante féminité aux contours pastellisés,
Je respire tes ondes aux sinuosités caressantes, aux boucles affriolantes :
Toi Musine, Première des Merveilles humaines, incroyable vivance terrestre à la cosmique magnificence, qui transfigure mes sens et donne sens à leur existence.
A Toi, infiniment.
******
Je vais comme un aveugle auquel on perce les tympans,
Je vais tel le ruisseau asséché,
Je vais vers les abysses anéantissant,
Je vais échouer sur des récifs déchirants.
Je vais et je m’éteins, face à cette inconcevable fin.
******
Je veux que tu sois :
Et mon accomplissement et ma quête,
Et mon horizon et ma demeure,
Et ma passion et mon enchanteresse ;
Pouvoir lécher le lobe de ton oreille
Et caresser les lobes de ton cœur.
******
Je veux vivre à tes lèvres,
Grandir à tes seins,
M’épanouir entre tes reins,
Resplendir sans trêve
En toi.
******
Jour saint, je m’allonge déjà cadavérique,
Privé de ma sainte Muse, affres erratiques :
Corps en suie, âme en loque et l’esprit n’est plus là,
Oublié dans la fosse aux communs cancrelats.
******
L'abîme avale mes peines crépusculaires
Et précipite les lambeaux de mon calvaire.
******
L’horizon de mon oraison, c’est Toi,
La portée de ma symphonie, c’est Toi,
L’ancrage de mon encre… en Toi,
La matière de mon modelage, surtout Toi,
La scène de mes tirades romantiques : Toi,
La toile de mes courbures esthétiques : Toi,
Les rimes embrassées aux pieds délicats, avec Toi,
Pour toujours, l’art de t’aimer, Toi !
******
La pesanteur devient souffle de lévitation lorsque je suis avec toi…
Le temps se transmue espace aux bornes évaporées lorsque tu m’accompagnes.
Les dimensions spatiales s’élèvent vers des sphères inédites lorsque tu vagabondes à mes côtés.
******
La quête de l’être substantifique
Rayonne à nuitée, sans aube
Affadie par de décatis caciques,
Et s’accomplit à la lueur de gestes fauves…
******
Le A pour t’Adorer,
Le B pour te Bisouiller,
Le C te Caresser,
D pour te Déshabiller,
E maintenant pour langoureusement t’Embrasser,
Mais en même temps te Frôler
Et partout te Goûter,
Et par grandes inspirations te Humer.
Me voilà tant Illuminé par ta présence,
Et je Jouis de toute mon âme de toi…
Krach émotionnel incomparable…
Langue amoureusement embrassée, la tienne…
Mains à tenir près de moi, les tiennes…
Nez qui se touchent et se respirent, les nôtres :
Ô Musine… tu es là,
Première de toutes mes émotions…
Quelle rencontre absolue…
Rien ne nous séparera,
Sentiments incommensurables,
Tellement panoramique notre amour.
Unissons nos esprits et nos corps :
Viens tout contre moi…
Wagonnets d’amour pour toi,
Xième déclaration que je veux te faire…
Yang et Yin pour toujours en osmose,
Zone paradisiaque : toi !
******
Le coût du « sans toi » m’agrippe à la gorge
Et me sert un sens glacé qui se forge
Au son des entrailles, sang qui dégorge,
Obstrue ma vie sans eau, sans blé, sans orge.
******
Le regard-cimetière
Attise les prières,
A l’horizon, l’enfer
Du néant qui s’affaire :
Que convulsent les airs
D’un ciel qui gît sous terre.
******
Le temps à concentrer pour en extraire la pulpe du présent…
Sentir en soi l’émotion de l’aimé(e) et y puiser en gourmandes plongées.
Rester attentif à chaque signe tel un fil salvateur.
Le carrousel de Rambouillet pour un voyage esthétique.
Tourner ensemble pour dépasser la lourde gravité.
Depuis le salon du gîte
Toujours je cogite
Pour qu’émerge le meilleur
Qui terrasse ta douleur.
******
Le vent sans toi n’est plus qu’un air aux mouvements nauséeux,
La terre sans toi ressemble à de vagues terrains,
Le soleil sans toi raccommode des rayons mal agencés,
L’eau sans toi se déforme en liquide insipide,
La nature sans toi se dénature : jaunâtre et sèche,
La vie sans toi rumine ses mesquines monomanies.
******
Lorsque l’enracinement se fait aérien,
Que la ramure feuillue favorise l’ombre lumineuse,
Que la rugosité du tronc se mue velours ancien,
Et que la pousse centenaire s’anime d’une sève en flammes aqueuses,
C’est que notre Amour siège en leur sein.
******
Lorsque le manque de toi s’installe,
Harpon au coup brutal,
Il forme comme une entaille,
Plaie croissante : je défaille.
******
Musine, mon âme ourle ta vie sans répit,
Musine, mon très orphique enclin plonge en toi…
******
Musine,
Te regarder réveille les braises charnelles,
T’écouter attise les brandons en sommeil,
Te sentir fait jaillir la lave vitale,
Te toucher prolonge l’écume incandescente,
Te goûter me laisse dans les limbes idylliques.
******
Notre passé est déjà plus que parfait,
Notre présent se veut indicatif d’une vérité générale,
Notre futur se fera ensemble comme un impératif en mode doux.
******
Nous sommes faits l’un pour l’autre !
Nous sommes l’un ET l’autre…
Nous ne pouvons vivre l’un sans l’autre…
Nous sommes l’un DANS l’autre…
******
Ô quintessence de la vie
Ton incandescence assouvit
Ma conscience éblouie
Du sens insufflé à ce que je vis.
******
Pour vivre notre feu sans artifice
Reste dans mes bras et que s’accomplisse
La Saône, en ébats qu’elle nous réunisse
Et que jamais notre lien ne finisse.
******
Premier cours, mais ma tendre pensée accourt vers toi…
Deuxième cours mais si longs et engagés mes baisers pour toi…
Troisième cours mais toi toujours première pour que je te fasse la cour.
******
Première journée sans Toi,
Je ne m’y ferai pas.
Je vais compter ces sales jours,
Tel un détenu dans sa cellule pour toujours.
******
Que la pluie me fasse couler vers toi,
Pour, de mes flots, creuser mon lit d’espoir,
Finir fluide sensible qui se boit
Par doux filets d'une source pour croire.
******
Sans la vue j’explorerais chaque ligne de tes courbes du bout des doigts.
Sans l’ouïe je me concentrerais sur le mouvement de tes lèvres.
Sans l’odorat j’écouterais s’exhaler l’air de ta vie.
Sans le goût je humerais la fragrance inouïe de ta peau.
Sans le toucher je goûterais tes monts et tes merveilles.
À mes cinq sens qui s’exacerbent, en ta présence, et se complètent dans l’effervescence…
******
Sans toi mes sens s’égarent, se perdent :
La vue, pour un regard vers le néant vague,
Le toucher qui ne sent plus le bout de tes doigts, le creux de tes paumes,
L’odorat qui a perdu tes senteurs,
L’ouïe au rythme de mes râles,
Le goût… de plus rien.
******
Le néant semble m’être destiné,
Non point vivre, mais renoncer au monde :
Enterrer mes aspirations mort-nées
Puis me défouler sur ces plaies immondes.
******
Seul remède contre cette vilaine fièvre,
Seule potion pour contrer ma perdition,
Seul traitement au manque de firmament :
TOI, qu’a mis là comme une flamme
De vie pour ÊTRE à hauteur d’âme.
******
Ton retrait laisse un si vague terrain aride
Où rien ne poussera, pas une herbe, aucun brin,
Tous ces sillons creusés par des chagrins acides
Avec un goût tombal rongeant les lendemains.
******
Tout mon être te réclame :
Des arcanes de mon âme
Aux extrémités pour toi en flammes.
******
Tu es ma Terre infinie… Je veux être ton printemps permanent.
Floraison en profusion dans toutes tes contrées…
Pléthore de fruits dans toutes tes vallées…
Une année sans terme pour nous deux à vivre et faire vivre ensemble…
Tu es ma source primordiale.
J’aspire ta rosée fruitée puis ton courant extraordinairement parfumé…
******
Tu es mon enchantement permanent, mon inspiration existentielle, la pierre précieuse angulaire de tout ce qui m’anime… L’infini sans relativité, car absolu… La matière sans anti, n’étant pétrie que d’allant régénérant…
******
Tu tiens littéralement mon état psychique au bout de tes doigts :
- quelques mots tapotés et un rayon me réchauffe,
- aucun effleurement du clavier et l’enfer me carbonise.
******
Un peu de soleil mais une succulente gorgée d’amour avec toi ce midi.
Quelques rayons qui chauffent certes, d’abord TOI Musine qui m’enflamme…
L’astre brûlant est bien couché, la Musine, elle, resplendit encore et toujours : je l’aime !
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