« Subitement les murs fléchissent, les fenêtres Semblent des orbites de morts. » Le fauteuil se creuse pour faire disparaître Les courbes livides du corps.
Ennéasyllabes confinés À moi, l'enfermement apathique Pour qu'aux tréfonds je me déchiquette Et brise l'air asymptomatique. Entre ces murs la vie léthargique Fait lâcher la poudre d'escampette, Cernée par les stats cadavériques. Fauteuil paralysant enracine À cran sur l'écran pour toute vie Des touches sortent de blafards signes. Confiné aux confins de moi-même, Cadenassé de gestes barrières, J'étreins la condition inhumaine. Le vide éventre ce qui subsiste En silence et surtout sans toucher Le sens perdu de ce qui existe. Gisant sans masque et les deux mains nettes, Quatre murs, un plafond, un plancher, Détresse exécutoire s'entête. ****** Dans ces intimes catacombes Je désarticule mes équilibres Au fil des décombres Par des osselets qui vibrent. ****** 1h23 Tempétueux, le vent avale, dans l'outrance, 1h32 Ses proies projetées dans d'insatiables fréquences ; 2h A son vacarme dévoreur d'angles...
« C'est mourir en effet, qu'à ta faveur céleste Ne rendre point pour fruit des désirs plus ardents ; » A l'orée de la fin, que me ronge la peste, Qu'elle m'achève enfin : je me cogne en dedans.
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