“Te regarder toujours avec des yeux de feu” Irrigue de velours ta braise qui m’émeut. ****** “Comme les sons nombreux des syllabes antiques” S’exhalent les tons feu qui agrippent nos criques. ****** “Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore Tu répands des parfums comme un soir orageux ;” Sans ton regard je crie les chants de Maldoror : Te respirer loin des tourments marécageux ; Ton univers a les pétales qui s'explorent Et allègent l'enfer de mes vers ombrageux. ****** “Au somnambule errant au bord des édifices,” Reste un sort délirant, le roide sacrifice. ****** “Fortes tresses, soyez la houle qui m’enlève !” Loin du phare, aspirant l’écume qui m’élève. ****** “Durant ces grandes nuits d’où le somme est banni,” À Musine j’écris en pleurs, à l’agonie. ****** “L’air est plein du frisson des choses qui s’enfuient,” Volutes sans retour, restes d'âmes en suie. ****** “Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie” Et sans Musine l’Instant saigne ses envies. ****** ...
“Les mots morts, les nombres austères Laissaient mes espoirs engourdis ;” Mais quelques notes enhardies Firent germer tous les mystères. ****** “La neige descend, plumes assidues. Hiver en retard, tu me déconcertes.” Le pollen s’envole, flocons perdus. Que le printemps ivre enfin me concerte.
« L'étoile de Vénus si brillante et si belle, Annonçait à nos yeux la naissance du jour, » Lors, l'astre Musine, de ses rayons, cisèle La croissance des cieux en courbes de velours.
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