Avec Alphonse de Lamartine


“Voici l’étroit sentier de l’obscure vallée :

Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais,”

Vouloir se perdre au cœur de versants dévalés

Pour n’avoir en tête qu’un oripeau suspect.

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“Je contemple la terre, ainsi qu’une ombre errante :”

Que ce temple l’enterre enfin, vie aberrante.

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« Insensé ! j’ignorais tout le prix de la vie ! »

A tes côtés, j’enfante les pentes gravies.

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“Là, je m’enivrerais à la source où j’aspire ;”

Ici, j’exaucerais l’utopie qui chavire.

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“Les astres roulent en silence

Sans savoir les routes des cieux,”

Toi, tu me révèles l’intense

Univers : chemin précieux.

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"Et la terre, et le ciel, et l'âme, et la matière"

S'explorent grâce à toi, mon horizon, ma pierre.

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