Avec Arthur Rimbaud



« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :

Mais l’amour infini me montera dans l’âme, »

Brisant les pesanteurs en superbe vaurien,

Mes sentiers buissonniers étourdiront la dame.

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« Le Monde vibrera comme une immense lyre

Dans le frémissement d'un immense baiser ! »

Les ondes infinies, la partition à lire

De ce bel Univers qui saura s'embraser !

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« Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !

L’air est parfois si doux, qu’on ferme la paupière ; »

En se serrant très fort sur l’herbe ou dans le foin,

On fait enfin jaillir une ode sans prière.

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« Messire Belzébuth tire par la cravate »

Le roide danseur à la langue bien pendue :

La suspension qui craque, un tour de champ sans hâte,

Les pas dans le vide pour la valse perdue.

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