Avec Rimbaud
« Le Monde vibrera comme une immense lyre
Dans le frémissement d'un immense baiser ! »
Les ondes infinies, la partition à lire
De ce bel Univers qui saura s'embraser !
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« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme, »
Brisant les pesanteurs en superbe vaurien,
Mes sentiers buissonniers étourdiront la dame.
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« Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L’air est parfois si doux, qu’on ferme la paupière ; »
En se serrant très fort sur l’herbe ou dans le foin.
On fait enfin jaillir une ode sans prière.
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« Messire Belzébuth tire par la cravate »
Le roide danseur à la langue bien pendue :
La suspension qui craque, un tour de champ sans hâte,
Les pas dans le vide pour la valse perdue.
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