Avec Émile Verhaeren


« Tous les oiseaux ont fui nos plaines monotones

Et les pâles brouillards flottent sur les marais. » ;

Pourtant ces étendues, avec nous, tourbillonnent

Et les roides saisons s'embrasent sous nos rais.

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« La froide pureté de la nuit embrasée

Scintillait dans l'espace et frissonnait sur l'eau » ;

Si vivace nature aux reflets attisés

Par les ombres fraîches qui dansaient à vau l'eau.

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« Brumes mornes d'hiver, mélancoliquement

Et douloureusement, roulez sur mes pensées »

Rongées par la glace, volutes affamant

Ma faible humanité, aveugle et insensée.

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« Ivres, dans un tombeau de flots et de soleils »

Nous renaîtrons au liquide ciel de la treille.

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